(un soir de juillet 2010 au bord de l'eau...)
Mes mains étaient posées sur mon visage crispé
mes doigts, des faiseurs d'ombre...des faiseurs de nuit
protègeaient mon regard blessé, masquaient des larmes chaudes,
les billes d'un chagrin trop lourd et d'une souffrance silencieuse.
Puis ma tête, lentement, se redressa,
un soupir immense, sonore et libérateur, secoua mon corps engourdi
Puis mes doigts, un à un, s'écartèrent
comme les barreaux d'une prison, une prison de l'esprit.
Mes yeux abîmés durent oublier l'ombre
à laquelle ma prostration les avait habitués.
Des rayons cinglants vinrent fouetter mon visage mouillé
Puis mon regard brouillé enfin se fixa et il vit....
....et la lumière me montra le chemin...